Dans ses apparitions à Paray-le-Monial, Jésus demande à sainte Marguerite-Marie Alacoque de actes de réparation pour pallier l’indifférence et les offenses à son égard. Ce message, souvent délaissé ou jugé désuet, est pourtant d’une grande actualité. Il y a, dans cette pratique de la réparation, un double élan : un mouvement de retour d’amour envers Jésus, mais aussi un chemin pour consoler tout homme blessé. Réparer, c’est entrer dans la miséricorde de Dieu.
La crise des abus qui a secoué l’Église fait resurgir ce message. Comment entrevoir un chemin de réparation juste et concret pour les victimes et pour l’Église ? C’est la question qui a été au coeur du colloque « Réparer l’irréparable », organisé par le sanctuaire de Paray- le-Monial, et qui s’est déroulé à Rome du 1er au 5 mai 2024. Pour les victimes d’abus présentes ainsi que pour l’ensemble des participants, un réel souffle, porteur d’espérance, a été perçu.
La compilation des actes de ce colloque propose ainsi, sur ce sujet douloureux, une réflexion forte, engagée et essentielle pour l’avenir de l’Église.